Brèves

À la suite de notre communiqué paru le 12 avril dernier, Astrid Baud-Roche nous a adressé le droit de réponse suivant. Nous le publions conformément à la loi.

Je souhaite, Astrid Baud-Roche, apporter des éclaircissements concernant les allégations me concernant.
Tout d'abord, je tiens à souligner que la réception de lettres anonymes est une expérience à laquelle je suis habituée en raison de mes précédentes fonctions de journaliste et de mes plus de 20 ans d'expérience en tant qu'élue. Contrairement à ce qui est suggéré, je fais preuve de discernement et de prudence dans la gestion de ces communications. Lorsque je reçois des lettres anonymes, je les examine attentivement. Si leur contenu n'est pas injurieux, je considère qu'il peut s'agir d'une
tentative d'informations que l'auteur juge pertinentes. Je ne m'engage en aucune manière dans la diffusion d'informations non vérifiées ou potentiellement diffamatoires.

Je tiens à préciser que je n'ai jamais cherché à entretenir une correspondance avec Paul Sintzer. Il a été à l’initiative de chacun des échanges. Aussi, j’ai toujours cherché à identifier les motivations de ce messager. Est-ce qu’il cherche à m’informer, à me
nuire ou à atteindre un autre objectif ? Si je dis cela, c’est que parfois je me suis sentie testée. J’ai pu avoir l’impression que Paul Sintzer me poussait à rendre publiques des informations. Mais une chose a toujours été très claire pour moi, il est hors de question de communiquer sur des informations non vérifiées.

J’ai par ailleurs, à trois reprises, demandé de lever l’anonymat. La preuve, il m’a répondu, disant une fois être un élu de l’exécutif, et une autre fois être un agent de la ville. Il m’a donc menti. Raison de plus d’être méfiante. Et après son identification le
13 mars dernier dans la presse, connaissant le personnage, ses agissements en interne, sa réputation sulfureuse, son gout pour la manipulation, il est évident, que j’ai bien fait et que je n’allais pas signaler l’auteur au maire de Thonon et à son DGS. Tout
d’abord, parce qu’ils l’ont souvent soutenu, oralement et par écrit. Aussi, surtout après l’affaire des vrais faux profils sur Facebook, dont j’ai été victime, où un adjoint au maire, qui sous les pseudos Rod-Rod, et Dufour, polluait, entre autres, mon profil sur les réseaux sociaux. Agissements qui ont commencé aux mêmes dates que les lettres
anonymes ! Une méthode qui n’a pas été sanctionnée par le maire, bien au contraire.
Chat échaudé craint l'eau froide ! La méthode est la même dans les deux affaires. De la barbouzerie.
Tout au long de cette période, j'ai veillé à préserver l'intégrité des données dans le respect des lois en vigueur. Je réaffirme mon engagement envers les principes de liberté d’expression, et de liberté de la presse. Je confirme ne céder à aucune pression,
menace et intimidation.

Enfin, il est essentiel que la ville de Thonon, en tant que collectivité et institution publique, veille à préserver ces droits tout en combattant la désinformation, la diffamation et d'autres abus qui pourraient compromettre notre vie démocratique. On ne peut tolérer que l’on puisse instrumentaliser les moyens de notre collectivité à des fins partisanes ou vindicatives.