Période de référence
L’employeur doit choisir la période de 12 mois consécutifs servant de période de référence pour le calcul de l’index.
L’employeur effectue et déclare chaque année les calculs nécessaires à la constitution de l’index, à partir des données de la période de référence annuelle choisie qui précède l’année de publication des indicateurs.
Exemple : La période de référence peut être du 1er juin 2022 au 31 mai 2023 pour l’index devant être publié en 2024.
À noter
L’employeur peut décider de calculer l’indicateur du taux d’augmentations individuelles de salaire entre les femmes et les hommes sur une période pluriannuelle de 2 ou 3 années.
Son caractère pluriannuel peut être révisé tous les 3 ans.
Une entreprise venant d’atteindre le seuil de 50 salariés est-elle concernée par l’index de l’égalité professionnelle ?
Une entreprise de moins de 50 salariés dont l’effectif atteint 50 salariés a 3 ans pour déclarer l’index de l’égalité professionnelle.
Salariés à prendre en compte pour le calcul des indicateurs
L’effectif des salariés à prendre en compte pour le calcul des indicateurs est celui de la période de référence annuelle choisie par l’employeur.
L’employeur doit exclure des calculs les :
Apprentis
Titulaires d’un contrat de professionnalisation
Salariés mis à la disposition de l’entreprise par une entreprise extérieure
Salariés expatriés
Salariés absents plus de la moitié de la période de référence considérée
Caractéristiques des salariés prises en compte
Les caractéristiques individuelles suivantes des salariés sont exigées dans le calcul des indicateurs :
Âge
Niveau ou coefficient hiérarchique (en application de la classification de branche)
Niveau selon la méthode de cotation des postes de l’entreprise
Catégorie socioprofessionnelle
Ces caractéristiques individuelles sont considérées :
Éléments de la rémunération à prendre en compte pour le calcul des indicateurs
La rémunération de chaque salarié est reconstituée en équivalent temps plein sur la période de référence annuelle considérée.
L’employeur ne doit pas prendre en compte les rémunérations suivantes :
Indemnités de licenciement
Indemnités de départ à la retraite
Primes liées à une sujétion particulière qui ne concerne pas la personne du salarié (par exemple : prime de salissure, prime de froid, prime d’ouverture / de fermeture d’un magasin, prime d’astreinte, etc.).
Primes d’ancienneté
Heures supplémentaires
Heures complémentaires
Versements effectués au titre de l’intéressement et de la participation
Les primes collectives attribuées à tous les salariés, quel que soit leur poste de travail, sont à inclure dans la rémunération (par exemple : prime de transport ou prime de vacances).
Les “bonus”, les commissions sur produits, les primes d’objectif liées aux performances individuelles du salarié, variables d’un individu à l’autre pour un même poste, doivent être prises en compte.
Barême
Une note sur 100 est attribuée en additionnant les points obtenus par les 4 indicateurs suivants :
Écart de rémunération entre les femmes et les hommes, sur 40 points
Écart de taux d’augmentations individuelles entre les femmes et les hommes, sur 35 points
Pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de congé de maternité, sur 15 points
Nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 salariés ayant perçu les plus hautes rémunérations, sur 10 points
Calcul de l’index de l’égalité professionnelle
Le ministère chargé du travail a développé l’outil Égapro, sur lequel le calcul de l’index doit être effectué.
Calculer et déclarer l’index de l’égalité professionnelle Égapro