L’antiquaire achète pour revendre des objets d’art et historiques, qui ont déjà été utilisés par le passé par des particuliers.
Exemple
Objets d’art et objets anciens : meubles, tissus, tapis, livres, bijoux, vaisselle, tableaux, éléments d’architecture, mobilier de jardins, sculptures, etc.
Il recherche ses objets soit chez des particuliers, soit dans des salles de ventes ou des vide-greniers, des brocantes, des salons.
Il achète les objets (si possible à un prix lui permettant de faire un bénéfice lors de la revente).
Il peut être amené à rénover des objets, soit lui-même soit par un artisan d’art, avant de les revendre.
Il les revend ensuite dans son magasin d’antiquités.
En tant que chef d’entreprise indépendant, il doit s’occuper de tâches comptables et administratives.
À noter
Il réalise les transactions (achat et revente) en fonction des cours du marché de l’art concernant les objets anciens.
En quoi consiste son expertise ?
Il estime la valeur d’un objet grâce à son expertise en histoire de l’art et du mobilier.
Il authentifie chaque bien et donne une garantie au client (garantie de valeur, d’origine, d’époque, etc.).
Quelles différences avec un brocanteur ?
Le brocanteur peut proposer à la vente des objets très communs ou des objets plus rares, alors que l’antiquaire revend des objets qui ont une valeur artistique.
Le brocanteur ne revend pas forcément des objets d’une époque ou d’un style comme le fait l’antiquaire. Les objets du brocanteur peuvent avoir été fabriqués récemment ou non, alors que l’antiquaire revend des objets qui ont une valeur historique.
L’antiquaire est capable d’estimer la valeur des biens. C’est un expert en histoire de l’art et du mobilier. Le brocanteur n’est pas obligé d’être un expert dans ces domaines.
L’antiquaire revend des objets avec une garantie d’authentification, contrairement au brocanteur dont les objets ne sont pas garantis.