1. Émetteur de la facture
La facture est généralement émise par le vendeur ou le prestataire.
Dans certaines situations la facture peut être émise par une autre personne :
Lorsque le vendeur ou le prestataire est établi en dehors de l’Union européenne, la facture doit être délivrée par son représentant fiscal. L’entreprise peut tout de même décider d’émettre sa facture elle-même à condition qu’elle y indique le nom, l’adresse et le numéro d’identification de son représentant fiscal.
Le vendeur ou le prestataire autorise son client (autofacturation) ou un tiers (sous-traitance de la facturation) à facturer pour son compte par un mandat de facturation
Le vendeur (ou prestataire) et le client doivent chacun conserver chacun un exemplaire de la facture.
Les factures doivent être établies en respectant un certain formalisme.
2. Mentions obligatoires
La facture doit contenir plusieurs mentions obligatoires comme par exemple, le nom et l’adresse du client et du professionnel, les quantités des biens vendus, le détail des prestations, etc.
L’ensemble des informations concernant les mentions obligatoires est disponible sur la fiche dédiée.
3. Format d’émission de la facture
La facture peut être émise sous différentes formes :
Électronique : la facture doit avoir été émise à l’aide d’un processus de facturation entièrement électronique. Ainsi, la numérisation d’une facture établie sous format papier ne permet de pas de considérer que la facture est électronique. C’est également le cas des factures uniquement reçues par courrier électronique.
Papier : la facture peut être conçue sur un support papier. Elle pourra ensuite être conservée dans un registre papier ou numérisée.
À savoir
Pour en savoir plus sur la facturation électronique, vous pouvez consulter le site de France num .
4. Garantie d’authenticité des factures
L’entreprise qui émet ou reçoit des factures doit pouvoir assurer l’authenticité de ses factures. Elle peut le faire de l’une des manières suivantes :
Mise en place d’un contrôle suffisant des factures, permettant d’authentifier l’origine, l’intégrité du contenu et la lisibilité de la facture. On parle également d’ audit fiable .
Utilisation de la signature électronique « qualifiée » qui repose sur un certificat qualifié. Elle doit avoir été créée à l’aide d’un dispositif sécurisé de création de signature électronique. Cela fonctionne également pour les signatures électroniques non-qualifiées mais reconnues comme telles par l’administration
Utilisation de la facturation en EDI (échange de données informatisées)