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Hotel de Ville
74200 Thonon-les-bains
Publié le – Mis à jour le
Combien coûte un procès ? Si la plupart du temps il est possible de saisir la justice gratuitement, être partie à un procès peut avoir un coût. Certains frais sont directement liés au déroulement de la procédure (par exemple, les frais de signification d’un acte). D’autres frais (par exemple, les honoraires de l’avocat) peuvent également être à la charge des parties. Nous vous présentons les informations à connaître.
Lors d’un procès devant une juridiction civile ou devant le conseil des prud’hommes, il y a 2 sortes de frais : les dépens et les frais irrépétibles.
La décision de justice indique la partie qui doit régler ces sommes.
Les dépens correspondent aux frais suivants :
Droits, taxes, redevances, émoluments dus au greffe (paiement de timbres pour l’enregistrement de procédures, délivrance de copies de jugements, etc.)
Taxes fiscales (telles que le paiement d’un timbre fiscal)
Frais de traduction d’un acte (par exemple, un contrat de mariage) lorsqu’elle est obligatoire
Indemnités de comparution des témoins (frais de déplacement, de séjour, etc.)
Rémunération des techniciens désignés par le juge (par exemple, un expert)
Rémunération des officiers publics et ministériels (par exemple, la rémunération des commissaires de justice lorsqu’ils signifient un jugement)
Rémunération des avocats lorsqu’elle est réglementée (par exemple, le droit de plaidoirie, les formalités réalisées lors d’une saisie immobilière)
Frais occasionnés par la notification d’un acte à l’étranger
Frais occasionnés par une enquête sociale lors d’une procédure sur l’autorité parentale, d’adoption ou devant le juge des contentieux de la protection
Rémunération de la personne désignée pour entendre un mineur dans le cadre d’une procédure d’émancipation
Rémunérations et frais propres aux mesures, enquêtes et examens requis dans le cadre d’une procédure pour le déplacement illicite d’un enfant à l’étranger.
Les frais irrépétibles sont ceux qui ne sont pas compris dans les dépens. Il s’agit notamment des frais suivants :
Honoraires de l’avocat (ils sont fixés librement et précisés dans une convention d’honoraires)
Frais de déplacement, de logement les parties doivent assister à l’audience
Rémunération des consultants ou experts qui n’ont pas été désignés par le juge.
Ces frais sont normalement avancés par chaque partie au procès.
Règlement des dépens
Lorsqu’il rend sa décision, le juge précise la partie qui doit régler les dépens.
En principe, les dépens doivent être payés par la partie qui a perdu le procès.
Par exception, le juge peut ordonner par décision motivée que :
La somme soit partagée entre les parties au procès
Ou qu’elle soit mise à la charge de l’une des parties.
Règlement des frais irrépétibles
Le remboursement des frais irrépétibles peut être demandé à la partie adverse.
Pour obtenir un remboursement, la partie qui a avancé ces frais (ou son avocat) doit faire une demande par écrit (par exemple, dans son assignation).
Elle doit également fournir tous les documents permettant de justifier sa demande (devis, factures, etc.).
À la fin du procès, le juge peut ordonner que la partie condamnée à régler tout ou partie des dépens (ou qui a perdu le procès) soit également obligée de payer les frais irrépétibles.
Pour rendre sa décision, le juge doit tenir compte de la situation économique de la partie qui a perdu le procès.
Il n’est pas obligé de la condamner à régler les frais irrépétibles avancés par la partie adverse.
Une procédure devant le tribunal de commerce (ou le tribunal des activités économiques dans certaines villes) occasionne 2 sortes de frais : les dépens et les frais irrépétibles.
La décision de justice indique la partie qui doit régler ces sommes.
Les dépens correspondent aux frais suivants :
Droits, taxes, redevances, émoluments dus au greffe (immatriculation d’une société, délivrance de copies de jugements, etc.)
Taxes fiscales (telles que le paiement d’un timbre fiscal)
Frais de traduction d’un acte (par exemple, un acte modifiant les statuts d’une société) lorsqu’elle est obligatoire
Indemnités de comparution des témoins (par exemple, frais de déplacement, de logement permettant de se présenter à l’audience)
Rémunération des techniciens désignés par le juge (par exemple, un expert)
Rémunération des officiers publics et ministériels (par exemple, la rémunération des commissaires de justice lorsqu’ils signifient un jugement)
Rémunération des avocats lorsqu’elle est réglementée (par exemple, le droit de plaidoirie, les formalités réalisées lors d’une saisie immobilière)
Frais occasionnés par la notification d’un acte à l’étranger
Les frais irrépétibles sont ceux qui ne sont pas compris dans les dépens. Il s’agit notamment des frais suivants :
Honoraires de l’avocat (ils sont fixés librement et précisés dans une convention d’honoraires)
Frais de déplacement, de logement les parties doivent assister à l’audience
Rémunération des consultants ou experts qui n’ont pas été désignés par le juge.
Ces frais sont normalement avancés par chaque partie au procès.
Règlement des dépens
Lorsqu’il rend sa décision, le juge précise la partie qui doit régler les dépens.
En principe, les dépens doivent être payés par la partie qui a perdu le procès.
Par exception, le juge peut ordonner par décision motivée que :
La somme soit partagée entre les parties au procès
Ou qu’elle soit mise à la charge de l’une des parties.
Règlement des frais irrépétibles
Le remboursement des frais irrépétibles peut être demandé à la partie adverse.
Pour obtenir un remboursement, la partie qui a avancé ces frais (ou son avocat) doit faire une demande par écrit (par exemple, dans son assignation).
Elle doit également fournir tous les documents permettant de justifier sa demande (devis, factures, etc.).
À la fin du procès, le juge peut ordonner que la partie condamnée à régler tout ou partie des dépens soit également obligée de payer les frais irrépétibles.
Pour rendre sa décision, le juge doit tenir compte de la situation économique de la partie qui a perdu le procès.
Il n’est pas obligé de la condamner à régler les frais irrépétibles avancés par la partie adverse.
Lors d’une procédure pénale, les dépens (par exemple, l’indemnité de comparution des témoins) sont normalement pris en charge par l’État.
En revanche, la personne qui se constitue partie civile doit régler une consignation dont le montant est fixé par le juge en fonction de ses revenus.
De son côté, l’auteur de l’infraction (personne condamnée) doit régler un droit fixe de procédure et éventuellement les frais irrépétibles que la partie civile a dû avancer.
Le montant du droit fixe de procédure varie en fonction du type de décision rendue et de la juridiction compétente :
62 € pour les décisions rendues par le tribunal de police
62 € pour les ordonnances pénales rendues par le tribunal correctionnel
254 € pour les autres décisions rendues par le tribunal correctionnel
1054 € pour les décisions rendues par la cour d’assises
338 € pour les décisions rendues par la cour d’appel en matière criminelle, correctionnelle ou contraventionnelle
422 € pour les décisions rendues par la cour de cassation en matière criminelle, correctionnelle ou contraventionnelle
En cas de conduite sous l’emprise de drogues, ces droits fixes de procédure sont augmentés de 210 € .
Les frais irrépétibles correspondent notamment aux frais suivants :
Honoraires de l’avocat (ils sont fixés librement et précisés dans une convention d’honoraires)
Frais de déplacement, de logement si les parties doivent se présenter à l’audience
Rémunération des consultants ou experts qui n’ont pas été désignés par le juge.
Ces frais sont généralement avancés par les parties au procès.
Cependant, l’auteur de l’infraction peut être condamné à rembourser à la partie civile les frais qu’elle a avancé.
Pour obtenir un remboursement, la partie civile doit en faire la demande au greffe de la juridiction pénale et fournir tout document (exemple : devis, facture) qui pourrait justifier le montant de ces frais.
La somme à régler est fixée par le juge en fonction de la situation économique de la personne condamnée.
Le juge n’est pas obligé de condamner l’auteur de l’infraction à régler les frais irrépétibles.
L’introduction d’une procédure devant les juridictions administratives est gratuite.
Toutefois, une procédure devant une juridiction administrative entraîne 2 types de frais : les dépens et les frais irrépétibles.
Dépens
En matière administrative, les dépens comprennent les frais d’expertise, d’enquête et de toute autre mesure d’instruction (exemple : visite d’un établissement public) lorsqu’ils ne sont pas pris en charge par l’État.
Frais irrépétibles
Les frais irrépétibles sont ceux qui ne sont pas compris dans les dépens. Il s’agit notamment des frais suivants :
Honoraires de l’avocat (ils sont fixés librement et précisés dans une convention d’honoraires)
Frais de déplacement, de logement les parties doivent assister à l’audience
Rémunération des consultants ou experts qui n’ont pas été désignés par le juge.
Ces frais sont normalement avancés par chaque partie au procès.
Règlement des dépens
Les dépens doivent être réglés par la partie qui perd le procès.
Toutefois, si les circonstances de l’affaire le justifient, ils peuvent être pris en charge par une autre partie ou être partagés entre les parties au procès.
Règlement des frais irrépétibles
Le remboursement des frais irrépétibles peut être demandé à la partie adverse.
Pour obtenir un remboursement, chaque partie (ou son avocat) doit faire une demande de remboursement écrite et argumentée.
Elle doit également joindre tous les documents permettant de justifier le montant des frais qu’elle a avancé (exemple : devis, facture, etc.).
À la fin du procès, le juge peut ordonner que la partie condamnée à régler tout ou partie des dépens soit également obligée de payer les frais irrépétibles.
Pour rendre sa décision, le juge doit tenir compte de la situation économique de la partie qui a perdu le procès.
Il n’est pas obligé de la condamner à régler les frais irrépétibles avancés par la partie adverse.
Formulaire de demande de changement de nom de famille
Notice
La loi du 4 mars 2002 a remplacé la notion de «nom patronymique» par celle de «nom de famille», en donnant la possibilité à chacun des deux parents de transmettre à leur enfant leur patronyme ou bien les deux, dans l’ordre de leur choix.
Pour distinguer les doubles noms, une circulaire du 6 décembre 2004 a prévu d’écrire les deux noms des parents en les séparant par un double tiret (- -).
Suite à une décision du Conseil d’État rendue le 4 décembre 2009, censurant le caractère obligatoire de ce double tiret, une nouvelle circulaire du 25 octobre 2011 stipule que le double tiret disparait au profit d’un simple espace.
Tous les actes de naissance avec le séparateur (- -) entre les noms de famille, peuvent faire l’objet d’une rectification administrative.
Si vous êtes concernés, rapprochez-vous du service Population en Mairie en remplissant le formulaire correspondant ci-dessous :
demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (majeur)
demande de rectification en vue de supprimer le double tiret dans l’acte de naissance (enfants mineurs)
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Hotel de Ville
74200 Thonon-les-bains