Urbanisme : Îlot Jules-Mercier

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Thonon poursuit la transformation de son centre-ville avec un projet phare : la régénération de l’îlot Jules-Mercier.

Longtemps délaissé, aujourd’hui en friche, ce site en entrée du cœur de ville prépare sa mue.

Ce projet de régénération de l’îlot Jules-Mercier s’inscrit dans une dynamique de renouveau urbain déjà bien engagée par ailleurs : réalisation du quartier Dessaix, rénovation des abords de la gare et création du pôle d’échange multimodal puis, demain, le réaménagement de la place des Arts et celui de l’îlot voisin Jules-Mercier.

La régénération de la place Jules-Mercier doit proposer une conception très différente du périmètre :

  • il sera pensé comme un trait d’union entre les quartiers de la gare, de l’Etoile, du Général Dessaix, de l’îlot Libération et du cœur de ville ;
  • l’occupation de l’espace sera redistribuée : il accueillera un bâtiment d’architecture remarquable pour abriter notamment une locomotive commerciale, et la surface libre sera renaturée, à des fins d’agrément et de circulations douces.  

La première étape de ce projet passera par la démolition des bâtiments, insalubres et vides de toute occupation depuis de nombreuses années, situés en pointe d’îlot entre la rue de l’Hôtel-Dieu et l’avenue des Allobroges.

La municipalité, accompagnée par l’Etat via son Fonds vert friches, veut permettre à la ville d’effacer enfin la blessure que constitue cette friche – terrain et bâtiments délaissés.

Les intentions du projet sont :

  • l’amélioration de la qualité urbaine et des espaces publics en plein centre, en renforçant une notion de « porte historique » sur le cœur de ville ;
  • l’affirmation des axes de circulation traversants, en améliorant les liaisons douces avec le cœur de ville. Des cheminements piétons et cyclables et un nouveau mail piétonnier le long de l’école des Arts y seront aménagés ;
  • l’allègement du trafic automobile sur ce périmètre, en le limitant aux dessertes riveraines, et en promouvant les déplacements doux ;
  • l’amorce d’une extension de l’hyper-centre piétonnier avec l’affirmation de ses liaisons vers les nouvelles ou futures polarités urbaines voisines (nouveau quartier Dessaix, abords de la gare réaménagés et pôle d’échange multimodal, futur ilot Libération avec logements et service, et le futur hôtel des polices) ;
  • l’accompagnement de la restructuration et le réaménagement de l’école des Arts, pour répondre aux obligations d’accessibilité PMR, et aux enjeux de sobriété énergétique et de confort du cadre scolaire (création d’un gymnase et d’un espace périscolaire bien identifié),
  • la réalisation d’un repère urbain : un bâtiment emblématique à l’architecture soignée, qui constituera à la fois un repère des limites de la place, une transition entre le Concorde et l’extension du groupe scolaire des Arts, et un appui supplémentaire pour l’attractivité et le dynamisme du centre-ville.

Pour permettre la concrétisation de ce projet, la Ville a engagé une procédure de déclaration d’utilité publique (DUP) afin de finaliser les dernières acquisitions foncières.

Le coût global de l’opération serait de l’ordre de 8 500 000€ hors taxes. Les recettes attendues sont à ce jour de 1 560 000 € HT dont 1 000 000 € de subventions versées par l’Etat au titre du Fonds vert.

L’Etat soutient ce projet à hauteur de 1 M€ par son Fonds vert friches.