Avec une diversité mais aussi une forte densité, cette micro-forêt s’inspire de la méthode Miyawaki, mise au point par le botaniste japonais du même nom. Son principe : planter de nombreuses essences très proches les unes des autres, de manière à reproduire la structure d’une forêt naturelle. Résultat : une végétation qui pousse trois à dix fois plus vite qu’avec une plantation classique, un sol qui s’enrichit, une résilience accrue face aux sécheresses… et un véritable refuge pour la biodiversité.
Au cœur même de ce dispositif de 80 arbres, une prairie fleurie a été semée. Elle rassemble plusieurs espèces mellifères qui attireront rapidement les insectes pollinisateurs, contribuant à installer ainsi un écosystème simple mais fonctionnel grâce à un mélange d’une quinzaine de graines (coquelicots, bleuets, nielles des blés, juliennes, du lin bleu, des vipérines, des marguerites, des achillées millefeuille….) sélectionnées spécialement par les équipes des espaces de la Ville.
Un nouvel équilibre entre nature et usages quotidiens
L’ensemble s’inscrit dans un aménagement plus large, situé à côté de la nouvelle mini gare routière pensée pour faciliter le ramassage scolaire. Ici, mobilité durable et renaturation se rejoignent pour améliorer le cadre de vie des habitants.
Pour la Ville, cette micro-forêt n’est pas un geste isolé. D’autres actions de renaturation sont en cours, parmi lesquelles :
- le Parc du Léman, poumon vert de 3 hectares en plein cœur de la ville ;
- un parc de 3 700 m² autour du nouveau casino, aménagé sur une ancienne friche SNCF ;
- la renaturation des Quais de Ripaille, qui offrira près de 10 hectares supplémentaires dédiés à la nature.
Autant de projets qui illustrent la volonté de remettre la nature au centre des usages. À chaque fois, l’objectif reste le même : multiplier les îlots de fraîcheur, ramener la nature en ville et rendre Thonon plus agréable à vivre, aujourd’hui et pour les années à venir.