Modifications substantielles
Toute modification substantielle d’une activité, d’une installation, d’un ouvrage ou de travaux ayant bénéficié d’une des dérogations à la protection d’espèces protégées doit faire l’objet de la délivrance d’une nouvelle dérogation.
Cela s’applique, que cette modification intervienne avant la réalisation du projet ou lors de sa mise en œuvre ou de son exploitation.
La modification apportée à une activité, une installation, un ouvrage ou des travaux est considérée substantielle si elle :
Autres modifications
Toute modification non-substantielle d’une activité, d’une installation, d’un ouvrage ou de travaux ayant bénéficié d’une des dérogations à la protection d’espèces protégées doit être notifiée, qu’elle intervienne avant la réalisation du projet ou lors de sa mise en œuvre ou de son exploitation.
Le bénéficiaire de la dérogation doit la porter à la connaissance de l’autorité administrative compétente (préfecture ou ministère chargé de la nature), avant sa réalisation, avec tous les éléments d’appréciation.
Connaître le service à qui envoyer la demande
Les demandes de transfert doivent être adressées à la préfecture du département du lieu de l’opération pour laquelle la dérogation est demandée :
Les contacts de ces services sont disponibles ici :
Dans les cas suivants et à titre d’exception, elles doivent être adressées au ministre chargé de la protection de la nature :
Opérations ayant des objectifs de recherche et d’éducation conduites sur le territoire de plus de 10 départements par des personnes morales placées sous la tutelle ou le contrôle de l’État
Lorsqu’elles concernent des animaux appartenant à une espèce de vertébrés protégée, menacée d’extinction en France en raison de la faiblesse de ses effectifs et dont l’aire de répartition excède le territoire d’un département, pour les opérations suivantes : enlèvement, capture, destruction, transport en vue d’une réintroduction dans le milieu naturel, destruction, altération ou dégradation du milieu particulier de l’espèce.
L’autorité peut imposer des prescriptions complémentaires à l’occasion de ces modifications. Elle peut également en prononcer à tout moment s’il apparaît que le respect de ces dispositions n’est pas assuré par l’exécution des prescriptions initiales.
Le bénéficiaire de la dérogation peut demander une adaptation des prescriptions imposées par la décision. L’absence de réponse à cette demande pendant plus de 2 mois à compter de l’accusé de réception doit être considérée comme une décision de rejet.